La cour d’assises d’appel du Haut-Rhin a confirmé mercredi la condamnation de Savas Ozyanik à 30 ans de réclusion criminelle, avec 20 ans de sûreté, pour le meurtre de Yasemin Cetindag. Le verdict a été rendu après trois jours d’audience à Strasbourg.
L’accusé avait espéré une réduction de sa peine, affirmant que sa défense lors du premier procès avait été inadéquate. Pourtant, il a continué à soutenir qu’il avait agi par peur, prétendant que Yasemin était menaçante avec un couteau.
Les preuves matérielles ont contredit la version de l’accusé, incluant des éléments ADN et des blessures sur la victime. Malgré cela, Ozyanik a déclaré : « Si j’avais eu le couteau, cela aurait pu être une boucherie », montrant peu d’empathie pour la victime.
Le corps de Yasemin Cetindag, mère de quatre enfants, a été retrouvé enterré dans une forêt près de Vendenheim. Ozyanik a admis avoir déplacé le corps, mais a affirmé ne pas être certain qu’elle était morte à ce moment-là.
L’avocate générale a souligné l’absence d’empathie de l’accusé, soulignant qu’une peine de 30 ans était nécessaire. La famille de la victime partageait ce sentiment, émue par les déclarations de l’accusé lors du procès.
Les enfants du couple ont joué un rôle crucial dans l’affaire. Ils ont raconté à leur grand-mère que leur père avait étranglé leur mère avec un foulard, un témoignage qui a pesé lourd dans la décision du tribunal.