Lors d’un rassemblement du M23 à Bukavu, une grande ville de l’est de la République Démocratique du Congo, deux explosions ont causé la mort d’au moins 11 personnes et en ont blessé une soixantaine. Cet événement tragique survient peu après que la ville ait été prise par le groupe armé.
Le président congolais, Félix Tshisekedi, a fermement dénoncé cet incident, le qualifiant d'”acte terroriste odieux”. Sa réaction met en lumière la gravité de la situation dans une région déjà marquée par l’instabilité et les violences perpétrées par divers groupes armés.
Les explosions ont semé la panique parmi les participants au meeting, exacerbé par le fait que Bukavu est récemment tombée sous l’emprise du M23. Les autorités locales ont immédiatement renforcé les mesures de sécurité pour tenter de rétablir l’ordre et prévenir de nouveaux incidents.
Les hôpitaux de la région ont été submergés par l’afflux de blessés, nécessitant une mobilisation rapide des services d’urgence. Le personnel médical, déjà sous pression, s’efforce de fournir les soins nécessaires aux victimes de cette attaque.
Cette attaque souligne les défis persistants auxquels est confrontée la RDC dans sa lutte contre les groupes armés qui opèrent dans l’est du pays. La communauté internationale reste préoccupée par la sécurité dans cette région instable.
En réaction, le gouvernement congolais a réaffirmé son engagement à lutter contre les violences et à rétablir la paix dans l’est du pays. Les efforts pour mobiliser la communauté internationale afin d’apporter un soutien dans cette mission se poursuivent.