La tombe de Jean-Marie Le Pen vandalisée 20 jours après son enterrement
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La tombe de Jean-Marie Le Pen vandalisée 20 jours après son enterrement



Une résidente de La Trinité-sur-Mer a attiré l’attention des médias sur un incident survenu la nuit dernière. La tombe de Jean-Marie Le Pen a été vandalisée “à coups de masse”, selon son témoignage à la radio Ici. L’information a rapidement circulé.

Vingt jours après l’inhumation du fondateur du Front national, sa sépulture, située dans le Morbihan, a été visée par des dégradations. La gendarmerie locale, confirmant l’incident, a indiqué avoir ouvert une enquête. En réponse, le cimetière a été fermé temporairement.

Le président du Rassemblement national a fermement condamné cet acte, le qualifiant d’« inqualifiable », et a souligné le manque de respect envers les vivants et les morts. Jordan Bardella a exprimé son souhait que les responsables soient « sévèrement punis par la justice ».

Dans un communiqué, Gilles Pennelle, député européen et représentant du groupe RN en Bretagne, a également réagi. Selon lui, les auteurs de cet acte ont cherché à blesser non seulement la famille de Le Pen, mais la conscience humaine elle-même.

Laurence, une habitante de La Trinité-sur-Mer, avait pourtant déclaré à 20 Minutes, peu après le décès de Le Pen, qu’elle ne s’attendait pas à de telles dégradations. Elle pensait que les gens d’ici étaient respectueux et ne commettraient pas de tels actes.

Jean-Marie Le Pen, décédé le 7 janvier à l’âge de 96 ans, repose sous une plaque de marbre gris. Le caveau familial se distingue par une imposante croix celtique, mais reste sobre et discret, à l’image des sépultures environnantes.

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