Dans la nuit de samedi à dimanche, des frappes israéliennes ont causé la mort de vingt-huit personnes dans la bande de Gaza. Parmi les victimes, on compte quatre enfants tués dans une école où de nombreux déplacés avaient trouvé refuge. Les autorités israéliennes affirment que l’opération visait des membres du Hamas.
L’armée israélienne justifie cette action en déclarant avoir ciblé des terroristes du Hamas qui préparaient des agressions contre Israël. Elle assure avoir pris plusieurs précautions pour limiter les risques pour les civils. Toutefois, la frappe a causé des pertes humaines importantes.
Par ailleurs, une autre attaque aérienne israélienne a visé une maison à Deir al-Balah, dans le centre de Gaza, entraînant la mort de treize personnes. Ces événements s’ajoutent à la liste des victimes de ce conflit qui continue de s’intensifier.
La Défense civile a aussi rapporté quatre décès causés par un drone israélien ayant ciblé un véhicule civil dans la ville de Gaza. À Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, une autre frappe aérienne a entraîné la mort de trois personnes non identifiées.
Le pape François a exprimé son indignation face à la violence de ces attaques, notamment en évoquant la mort de sept enfants lors d’une précédente frappe israélienne. Cependant, Israël a réagi en accusant le pape de biais et de méconnaître le contexte de sa lutte contre le terrorisme.
Le conflit actuel trouve son origine dans l’attaque du Hamas sur le territoire israélien le 7 octobre 2023. Cet assaut a coûté la vie à plus de mille personnes du côté israélien. La riposte israélienne a fait plus de 45 000 morts parmi les Palestiniens, majoritairement des civils.
