L’ouragan Chido a causé des ravages considérables au Mozambique, entraînant la mort d’au moins 73 personnes et blessant près de 550 habitants. Environ 40 000 maisons ont été totalement détruites, laissant des milliers de personnes sans abri. Face à cette situation tragique, le gouvernement a décrété deux jours de deuil national.
Le cyclone a frappé avec une intensité dévastatrice, faisant grimper le nombre de victimes au Mozambique, un des pays les plus pauvres d’Afrique. Cette catastrophe naturelle a principalement touché la province de Cabo Delgado, où 66 décès ont été recensés. Près de 330 000 personnes sont affectées par les conséquences de cette calamité.
Après avoir dévasté une partie du Mozambique, la tempête a poursuivi sa course vers le Malawi, causant la mort de 13 personnes supplémentaires. Bien que le cyclone ait perdu en intensité en se déplaçant sur le continent, ses effets dévastateurs continuent de se faire sentir dans la région.
La communauté internationale s’inquiète des risques sanitaires posés par le cyclone. “La propagation par l’eau de maladies comme le choléra, la malaria, la diarrhée”, qui sont “particulièrement dangereuses pour les enfants”, a déclaré Guy Taylor de l’Unicef à l’AFP. Les efforts humanitaires se concentrent sur la prévention de telles crises sanitaires.
En parallèle, Mayotte, un territoire français, a également subi des dommages importants après le passage du cyclone. Le président Emmanuel Macron a reconnu la gravité de la situation, affirmant qu’il est “vraisemblable qu’il y ait beaucoup plus de victimes” que les chiffres officiels disponibles.
Aux Comores, bien qu’aucun décès n’ait été signalé, des dégâts matériels significatifs ont été constatés. Le président comorien Azali Assmoumani a déclaré qu’il n’y avait “que des dégâts matériels”. Les bourrasques ont endommagé les cultures de bananes, menaçant l’économie locale. Le pays a décrété un deuil national d’une semaine en solidarité avec les victimes du cyclone.
