Les autorités iraniennes ont procédé à l’exécution d’un individu reconnu coupable d’avoir agressé près de soixante femmes à Téhéran. Cette information a été communiquée par l’agence officielle de l’Autorité judiciaire iranienne. L’accusé, Rastgooï Kandolaj, a été désigné comme responsable de ces actes.
Selon Mizan, l’agence de presse judiciaire, Kandolaj a utilisé un poinçon pour blesser 59 femmes et jeunes filles, semant ainsi la terreur dans la capitale iranienne. Les agressions ont été signalées pour certaines dès 2018, bien que l’âge et la date d’arrestation de l’accusé restent inconnus.
Un poinçon, instrument métallique utilisé pour perforer des matériaux durs, était l’arme de prédilection de Kandolaj. Celui-ci se déplaçait en moto, le visage masqué, attaquant ses victimes par surprise. Cette méthode a contribué à la panique ressentie par les habitantes de Téhéran.
L’Iran se classe au deuxième rang mondial pour le nombre d’exécutions annuelles, après la Chine, rapporte Amnesty International. Toutefois, aucune statistique officielle n’est disponible pour confirmer ces chiffres. La peine capitale en Iran s’applique à divers crimes.
Les crimes passibles de la peine de mort en Iran incluent le trafic de drogue, les meurtres, ainsi que les viols et agressions sexuelles. Récemment, en septembre, deux individus ont été exécutés pour un vol à main armée ayant entraîné la mort d’un policier.
Ces cas de recours à la peine de mort soulèvent des préoccupations internationales, particulièrement parmi les organisations de défense des droits humains. L’Iran continue d’être critiqué pour son utilisation fréquente de cette punition sévère.
