L’armée israélienne a lancé des frappes ciblées sur douze centres de commandement du Hezbollah situés dans la banlieue sud de Beyrouth, créant une escalade de tensions dans la région. Ces actions militaires font suite à des tirs de projectiles depuis le Liban, intensifiant le climat d’insécurité.
Conséquence directe de cette situation, le ministère libanais de l’Éducation a décidé de suspendre les cours en présentiel à Beyrouth et dans les zones environnantes. Cette décision vise à garantir la sécurité des élèves et du personnel éducatif face à la situation instable.
Pour pallier l’interruption des cours physiques, le ministère a proposé une alternative en ligne. Cette mesure exceptionnelle restera en vigueur jusqu’à la fin du mois de décembre, permettant ainsi aux élèves de poursuivre leur apprentissage malgré les événements.
De l’autre côté de la frontière, en Israël, des sirènes d’alerte ont retenti dans plusieurs localités, y compris dans la grande banlieue de Tel-Aviv. Ces alertes ont été déclenchées en réponse au tir d’environ 250 projectiles provenant du Liban voisin.
L’armée israélienne a confirmé ces informations, soulignant l’ampleur des tirs et l’importance de la riposte militaire. Cette situation tendue souligne la fragilité des relations entre Israël et le Liban, marquées par des confrontations récurrentes.
Ces événements récents alimentent les craintes d’une escalade plus vaste dans la région, où les tensions entre différents acteurs demeurent vives. Les efforts diplomatiques pour apaiser la situation sont plus que jamais nécessaires pour éviter une détérioration supplémentaire.