Le mardi 5 novembre, les employés des sites de Cholet et Vannes ont appris la fermeture prochaine de leurs usines. Le président de Michelin, Florent Menegaux, a justifié cette mesure par la concurrence chinoise croissante dans le secteur des pneumatiques.
Les activités de production dans ces deux sites cesseront d’ici début 2026. Michelin s’est engagé à accompagner les 1 254 salariés concernés, dont 955 à Cholet et 299 à Vannes, vers de nouvelles opportunités professionnelles. La direction anticipe peu de départs en préretraite, étant donné l’âge moyen des employés.
L’intersyndicale de Michelin avait exprimé son mécontentement face au manque de communication des dirigeants concernant l’avenir des sites. Elle avait décidé de boycotter les réunions de travail du groupe depuis le 16 octobre, en signe de protestation contre le silence persistant.
Florent Menegaux a expliqué dans une interview que malgré les recherches d’alternatives pour les sites de Cholet et Vannes, aucune solution viable n’a été trouvée. “Nous avons cherché, mais nous n’avons pas trouvé d’alternative pour ces deux sites,” a-t-il confié.
En revanche, une option a été identifiée pour maintenir temporairement l’activité à Joué-lès-Tours. Toutefois, le dirigeant n’a pas donné de garanties pour l’avenir à long terme de ce site, soulignant l’incertitude qui règne depuis la pandémie et le conflit en Ukraine.
Menegaux a conclu en précisant que la seule constante pour Michelin est l’évolution continue de la situation, rendant toute prévision à long terme difficile. “La seule ligne stable chez Michelin, c’est que ça bouge en permanence,” a-t-il averti.