Après avoir passé près de quatre mois en prison, l’influenceuse connue sous le nom de Poupette Kenza a été remise en liberté et placée sous contrôle judiciaire. Cette décision intervient dans le cadre d’une affaire d’extorsion examinée par le tribunal de Rouen.
La détention provisoire de la jeune femme avait été motivée par l’absence de garantie de représentation, selon son avocat, Jérémy Kalfon. « Cette détention était vraiment motivée par l’absence de garantie de représentation, du fait qu’elle ait toute sa vie à Dubaï », a-t-il expliqué.
Son retour en France a permis de revoir sa situation judiciaire, considérant que la gravité du dossier était modérée. De plus, sa grossesse actuelle aurait accéléré l’examen de sa remise en liberté par la justice française.
L’affaire a commencé avec la plainte d’un couple signalant des menaces physiques et des dispositifs de surveillance autour de leur domicile. Le couple devait remettre une rançon de 200 000 euros pour mettre fin à ces intimidations.
Allan Liehrmann, le compagnon de Poupette Kenza, a également été impliqué dans l’affaire. Revenu en France pour s’expliquer, il a été arrêté et mis en examen pour les mêmes motifs que l’influenceuse.
Les enquêteurs ont réussi à identifier l’auteur présumé de la tentative d’extorsion. Cet individu a été appréhendé avec une grenade, lors d’une rencontre prévue pour la remise de l’argent. Il a avoué avoir cherché à régler un différend financier impliquant une influenceuse résidant à Dubaï.
