En Espagne, un deuil national de trois jours a commencé à la suite des inondations dévastatrices survenues de mardi à mercredi. Ces inondations sont les pires que le pays ait connues depuis les années 80, touchant principalement la région de Valence. Le bilan provisoire fait état d’environ 100 morts et de nombreux disparus. Pedro Sanchez, chef du gouvernement espagnol, est attendu sur les lieux pour constater l’ampleur des dégâts.
Des scènes de destruction totale, où les rues se sont transformées en torrents et où des voitures ont été empilées les unes sur les autres, ont circulé à travers le monde. Cette catastrophe, qualifiée par certains de « la pire goutte froide du siècle », se déplace désormais vers la Castille La Manche et l’Andalousie. Pedro Sanchez a décrété trois jours de deuil national et a promis que toutes les ressources nécessaires seraient mobilisées pour surmonter la crise. « Nous récupérerons de cette tragédie », affirme-t-il.
Dans le village montagnard de Letur, situé dans la province d’Albacete, les habitants ont été pris de court par la violence inattendue de ces inondations. De vastes vagues d’eau boueuse ont déferlé dans les rues, emportant tout sur leur passage. Julián Gil, directeur de l’école locale, décrit l’expérience terrifiante qu’il a vécue avec ses élèves. « C’était tellement soudain ! On ne l’a pas vu venir ! Mardi, autour de 13h15, à la pause de la mi-journée, la rivière qui traverse notre village, Letur, est brutalement sortie de son lit et a tout emporté sur son passage ! Elle a emporté des troncs d’arbres, des maisons. C’était un véritable désastre ! Vous n’imaginez pas la peur que nous avons eu, les élèves et moi. Parce que nous étions à l’intérieur, et on voyait depuis une salle de classe la rivière dévaler la montagne avec toute cette eau », raconte-t-il au micro d’Angelica Pérez.
Cet événement tragique a officiellement été reconnu comme une catastrophe nationale par les autorités espagnoles. Les efforts se concentrent désormais sur le secours aux sinistrés et la recherche des disparus. Les équipes de secours, appuyées par des bénévoles, s’activent pour venir en aide aux personnes touchées par cette calamité.
La solidarité nationale et internationale se mobilise pour soutenir les victimes et reconstruire les zones dévastées. Les autorités locales et les organisations caritatives travaillent d’arrache-pied pour fournir de l’aide aux familles affectées et rétablir les infrastructures essentielles.
