La France recommande à ses citoyens de quitter le Liban au plus vite
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La France recommande à ses citoyens de quitter le Liban au plus vite

La France a conseillé à ses citoyens, en particulier ceux qui se trouvent temporairement au Liban, de quitter le pays dès que possible en raison d’une situation sécuritaire jugée très instable. Cette recommandation a été formulée par le ministère des Affaires étrangères le 4 août. Le Quai d’Orsay a également indiqué que « des vols commerciaux directs et avec escales vers la France sont encore disponibles ».

Les tensions au Proche-Orient, notamment entre le Hezbollah et Israël, ont conduit Paris à demander à ses ressortissants de ne pas se rendre au Liban. Cette alerte survient alors que plus de 23 000 Français résident au Liban, dont 21 500 sont inscrits sur les listes consulaires. En outre, environ 10 000 Français étaient de passage dans le pays à la fin juillet, selon des sources diplomatiques.

Cette recommandation s’inscrit dans un contexte plus large, où les compagnies aériennes, telles qu’Air France et Transavia, ont prolongé la suspension de leurs vols vers Beyrouth jusqu’au 6 août au moins, en raison de la situation sécuritaire. Les appels à quitter le Liban se sont intensifiés, avec l’ambassade des États-Unis exhortant ses ressortissants à prendre « n’importe quel billet d’avion disponible ».

Le ministre britannique des Affaires étrangères, David Lammy, a également lancé un message clair : « quittez maintenant [le Liban] ». De son côté, la Suède a fermé son ambassade à Beyrouth et a recommandé à ses citoyens de partir.

Les hostilités ont repris à la frontière libano-israélienne, suite à la mort du commandant militaire du Hezbollah, Fouad Chokr, tué par une frappe israélienne. Le Hezbollah a revendiqué des tirs de roquettes vers le nord d’Israël, affirmant avoir bombardé pour la première fois la colonie de Beit Hillel.

L’armée israélienne a confirmé avoir détecté « trente projectiles en provenance du Liban », précisant que la plupart avaient été interceptés. Selon les forces armées, « aucun blessé n’est à déplorer », mais elles ont réagi en frappant le site du Hezbollah d’où les missiles avaient été tirés.

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