Bolivie : Ce qu'on sait désormais de la tentative de coup d'État ratée
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Bolivie : Ce qu’on sait désormais de la tentative de coup d’État ratée

La Bolivie a été le théâtre d’une tentative de coup d’État mercredi dernier, lorsque des militaires se sont rassemblés autour du palais présidentiel à La Paz. Cette action, dirigée par le général Juan José Zuñiga, a été qualifiée de putsch par le président Luis Arce, élu en 2020.

Des unités armées ont pris position sur la place Murillo, où siège la présidence bolivienne, bloquant l’accès et utilisant du gaz lacrymogène contre ceux qui tentaient de s’approcher. Le président Arce a immédiatement dénoncé ces mouvements comme une atteinte à la démocratie.

Le général Zuñiga a prétendu vouloir rétablir une “véritable démocratie”, mais ses intentions ont rapidement été mises en doute lorsqu’un blindé a essayé de forcer l’entrée du Palacio Quemado. Après quelques heures tendues, les troupes se sont retirées et Luis Arce est apparu au balcon pour affirmer que personne ne pouvait leur ôter la démocratie gagnée.

En réponse aux événements, la Centrale ouvrière bolivienne a lancé un appel à une grève générale illimitée, exhortant les travailleurs à défendre l’ordre constitutionnel. Pendant ce temps, le général Zuñiga était arrêté et accusé de terrorisme et soulèvement armé.

Le président Arce n’a pas tardé à destituer le général rebelle et instaurer un nouveau commandement militaire. Dans son discours télévisé, il a condamné fermement cette tentative de coup d’Etat menée par des militaires ayant terni leur uniforme.

Sur le plan politique intérieur, cet incident survient dans un contexte déjà complexe avec les divisions au sein du parti au pouvoir avant les élections présidentielles prévues pour 2025. Evo Morales continue de chercher l’investiture malgré son interdiction légale.

À l’international, cette tentative de renversement du gouvernement bolivien a suscité une vague de condamnations. Des leaders régionaux ainsi que des organisations internationales telles que l’OEA et l’ONU ont exprimé leur inquiétude face à ces actes anti-démocratiques et apportent leur soutien indéfectible au président Luis Arce.

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