Un policier de 45 ans, déjà condamné en première instance pour viols et violences sur ses ex-compagnes, a été interpellé après dix jours de fuite. Il avait échappé à la surveillance lors de son transfert à l’hôpital le 8 mars dernier, suite à une garde à vue pour des faits de violences conjugales.
Le fonctionnaire, suspendu depuis décembre 2023, devrait être mis en examen pour «violences sur conjoint». Le parquet d’Evry a requis son placement en détention provisoire. Sa compagne avait porté plainte contre lui début mars, ce qui avait mené à sa garde à vue initiale.
L’état de santé du policier avait été jugé «incompatible» avec la garde à vue, mais il ne faisait plus l’objet d’une mesure de contrainte au moment de sa disparition. Une information judiciaire avait alors été ouverte et un mandat d’arrêt délivré.
La préfecture de police a confirmé que l’homme était toujours suspendu de ses fonctions au sein de la police parisienne. Cette affaire soulève des questions quant aux procédures suivies lorsqu’un agent est impliqué dans des cas graves tels que les violences conjugales.
Il sera présenté devant un juge d’instruction du tribunal d’Evry afin que soit décidée la suite des procédures judiciaires le concernant. En attendant les résultats des enquêtes et le processus judiciaire, cet événement met en lumière les défis rencontrés par les institutions policières face aux comportements répréhensibles au sein même de leurs rangs.