La nouvelle émission de Cyril Hanouna, “Face à Hanouna”, a suscité une vive controverse dès sa première diffusion le 3 février sur C8. Les réactions des internautes ne se sont pas fait attendre, nombreux ont exprimé leur indignation face à la présence marquée de personnalités d’extrême droite parmi les chroniqueurs.
Diffusée chaque week-end, cette émission est un nouveau défi pour l’animateur qui souhaite renforcer sa présence sur la chaîne. Valérie Bénaïm et Gilles Verdez font partie des visages familiers du plateau. Toutefois, c’est l’invitation de figures telles que Juliette Briens ou Carla-Bahia Stendhal, journalistes au magazine L’incorrect, ainsi que Julien Odoul du Rassemblement National qui a provoqué un tollé.
Sur les réseaux sociaux, les critiques fusent : “Je zappe et que vois-je ? Une émission FULL EXTREME DROITE“, s’exclame un utilisateur. D’autres remettent en question la représentativité de ce choix éditorial dans le paysage médiatique actuel.
Des téléspectateurs se disent choqués et déçus par cette orientation politique clairement affichée. Des commentaires comme “C’est le pire plateau que TPMP a connu ! Je suis choqué de voir autant de racistes haineux” illustrent bien le sentiment général.
En pleine campagne électorale européenne, certains voient même dans cette programmation une manœuvre politiquement orientée. La colère gronde également contre l’autorité régulatrice pour avoir autorisé une telle émission.
Jean Lassalle, initialement annoncé puis désisté, confie son malaise : “Moi, je me suis dit que j’allais me faire cornériser…“. Il souligne son besoin d’être libre dans ses interventions et non contraint par un format télévisuel rigide.
Cette polémique autour de “Face à Hanouna” pose donc la question cruciale du rôle des médias dans la promotion d’idées politiques et leurs impacts sur l’opinion publique.