Une vente aux enchères spectaculaire a eu lieu, concernant un masque Fang du XIXe siècle. Cet objet d’art a été adjugé pour la somme impressionnante de 4,2 millions d’euros. Initialement, ce masque avait été cédé pour la modique somme de 150 euros par un couple d’octogénaires à un brocanteur.
La justice française a tranché en faveur de la validation de cette vente ce mardi 19 décembre. Le tribunal d’Alès a rendu sa décision, malgré l’intervention de l’État gabonais en tant que tierce partie au procès, qui a finalement été débouté.
Les juges ont considéré que les vendeurs originels, un homme de 88 ans et son épouse de 81 ans, n’avaient pas pris les mesures nécessaires pour évaluer correctement la valeur de l’objet. Ils ont fait appel à un brocanteur dans le but de nettoyer leur résidence secondaire des objets accumulés, sans chercher à connaître la juste valeur historique et artistique du masque.
Dans leur verdict, les magistrats ont souligné que la négligence et la légèreté du couple âgé étaient inexcusables. Cette attitude a été un facteur déterminant dans le rejet de leur demande de rétractation de la vente.
En conséquence, leur requête pour annuler la transaction et récupérer la somme versée par l’acquéreur, qui a choisi de rester anonyme, a été refusée par le tribunal.
Cette affaire souligne l’importance d’une évaluation minutieuse des biens culturels et historiques avant toute cession, sous peine de perdre potentiellement une fortune sur des objets d’une grande valeur artistique et patrimoniale.