Le ministère de la Santé de la bande de Gaza a annoncé, ce lundi 4 décembre, des chiffres alarmants concernant le bilan des frappes israéliennes sur Gaza depuis le 7 octobre. Il a été rapporté que plus de 15 900 Palestiniens, dont 70% sont des femmes et des enfants, ont perdu la vie à la suite de ces attaques.
Les conséquences de ces frappes ne se limitent pas aux pertes en vies humaines. En effet, le nombre de blessés est également très élevé, s’élevant à plus de 42 000 Palestiniens touchés par les événements depuis le début du mois d’octobre.
D’un autre côté, la violence a également touché la population israélienne. Depuis le 7 octobre, les autorités israéliennes ont recensé la mort de plus de 1 200 Israéliens dans le cadre de ce conflit.
Durant une période de trêve, les échanges entre les parties ont permis la libération d’otages. Ainsi, le Hamas a relâché 110 otages, dont 86 Israéliens et 24 étrangers, selon les informations fournies par Israël.
En réponse, les autorités israéliennes ont également procédé à des libérations. Israël a libéré 240 prisonniers palestiniens, marquant un geste dans le processus de négociation et de pacification.
Cependant, la situation reste tendue, et 136 otages sont toujours détenus à Gaza, comme l’a indiqué l’armée israélienne. Ce chiffre met en lumière la complexité et la persistance des tensions dans la région.