En Birmanie, des médias locaux et une source de sécurité, rapportés par l’AFP, ont déclaré qu’un groupe d’insurgés issu d’une minorité ethnique a pris le contrôle d’un poste frontière stratégique avec la Chine. Cet événement marque une escalade significative dans le conflit entre les groupes armés et le gouvernement central.
Le poste frontière en question, Kyin San Kyawt, est connu pour être une source de revenus importante en raison de son rôle dans le commerce transfrontalier. Sa prise par les insurgés a des implications non seulement militaires mais aussi économiques pour la Birmanie.
L’offensive a été menée par l’Armée de l’Alliance démocratique nationale de Birmanie (MNDAA), qui est l’un des trois groupes à avoir coordonné leurs actions. Un média local affilié à ce groupe a confirmé leur contrôle sur le poste frontière.
Selon un rapport du journal Kokang, le MNDAA a également réussi à saisir une autre porte commerciale frontalière dans la région, amplifiant l’impact de leur opération. Ces actions s’inscrivent dans une stratégie plus large de perturbation des voies commerciales gouvernementales.
L’alliance, qui inclut également l’Armée d’Arakan (AA) et l’Armée de libération nationale de Ta’ang (TNLA), a pris d’autres positions stratégiques dans la région. Cela indique une coordination et une planification approfondies parmi les groupes insurgés.
La prise de ces postes frontière par les groupes armés isole davantage la junte militaire en coupant des routes commerciales vitales. C’est un coup dur pour le gouvernement, qui dépend significativement des échanges avec la Chine pour son économie.
