Ce vendredi 17 novembre, les États-Unis ont approuvé la vente de 400 missiles de croisière «Tomahawk» au Japon. Ce dernier cherche à renforcer ses capacités de défense, et ce, malgré une reprise du dialogue avec la Chine, qui est leur grand rival commun.
La transaction s’élève à un montant total de 2,35 milliards de dollars, ce qui souligne l’importance stratégique de cet accord pour le Japon et son armée. Ce pays continue de prioriser son armement dans un contexte géopolitique tendu en Asie.
L’accord comprend deux types de missiles «Tomahawk», reconnus pour leur précision et leur capacité à atteindre des cibles à longue distance. Le missile dispose d’une portée considérable de 1600 kilomètres, selon les informations fournies par l’AFP.
Cette vente est un signe fort de l’alliance militaire entre les États-Unis et le Japon, et elle représente un élément clé dans la stratégie de défense du Japon face aux menaces régionales croissantes, notamment de la part de la Chine et de la Corée du Nord.
Cette acquisition de missiles par le Japon pourrait également avoir des répercussions sur les relations sino-japonaises. Alors que les deux pays tentent de dialoguer, cette montée en puissance militaire japonaise pourrait être perçue comme une posture défensive ou une provocation.