L’Union européenne a récemment déclenché la colère de Pékin en lançant une enquête anti-subventions sur les voitures électriques chinoises. La Commission européenne estime que les subventions accordées à ces véhicules peu onéreux pourraient porter préjudice au marché européen en créant une concurrence déloyale.
Cette décision a suscité une réaction de la part de la Chambre de commerce chinoise de l’UE, qui a exhorté Bruxelles à éviter de recourir à des mesures unilatérales pour bloquer les voitures électriques chinoises sur le marché européen et augmenter leurs coûts.
Le sujet a également été abordé lors du sommet du G20 en Inde, où la Présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a rencontré le Premier ministre chinois pour discuter du développement du marché des véhicules électriques sans nuire aux producteurs européens.
Cette réunion témoigne de l’importance accordée à la question des voitures électriques dans les relations entre l’UE et la Chine. Il est clair que l’UE cherche à protéger ses propres fabricants de voitures électriques en prenant des mesures contre les subventions chinoises.
Cependant, la Chine considère ces actions comme des obstacles au développement de son industrie automobile et demande à l’UE de reconsidérer sa position. Cette situation souligne les tensions commerciales croissantes entre les deux puissances économiques.
