Dans un message publié hier mercredi, la Cour suprême de justice a annoncé une décision historique : l’avortement a été dépénalisé dans les 32 états du Mexique. Cette décision fait suite à une précédente décision de la Cour il y a deux ans, où elle avait jugé inconstitutionnelle la criminalisation de l’avortement.
La Cour suprême a déclaré que le système juridique qui pénalisait l’avortement dans le Code pénal fédéral était inconstitutionnel, car il violait les droits des femmes et des personnes en capacité de gestation.
Cette décision de dépénalisation de l’avortement marque une étape importante dans la lutte pour les droits des femmes au Mexique. Elle reconnaît le droit des femmes à disposer de leur corps et à prendre des décisions concernant leur santé reproductive. Elle met également fin à l’inégalité de traitement entre les femmes des différents états mexicains, où les lois sur l’avortement variaient considérablement.
Avant cette décision, l’avortement était fortement criminalisé dans certains états mexicains, ce qui entraînait de lourdes peines pour les femmes qui avortaient. Cette situation mettait en danger la vie et la santé des femmes, qui étaient contraintes de recourir à des avortements clandestins et dangereux. La dépénalisation de l’avortement permettra aux femmes d’accéder à des soins de santé sûrs et légaux, et contribuera à réduire les risques liés à la pratique de l’avortement.
Il est important de souligner que cette décision de la Cour suprême est le résultat d’années de lutte et de mobilisation des mouvements féministes et des défenseurs des droits des femmes au Mexique. Ces groupes ont plaidé pour la reconnaissance du droit des femmes à décider de leur propre corps et ont dénoncé les conséquences néfastes de la criminalisation de l’avortement.
