Coup d’État au Gabon: «Le président Ali Bongo est gardé en résidence surveillée» selon les militaires putschistes
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Coup d’État au Gabon: «Le président Ali Bongo est gardé en résidence surveillée» selon les militaires putschistes

Ce mercredi 30 août, des militaires putschistes ont annoncé à la télévision que le président du Gabon, Ali Bongo, avait été placé en résidence surveillée.

Selon un communiqué lu à la télévision d’État par les membres du Comité de transition et de restauration des institutions (CTRI), Ali Bongo est gardé en résidence surveillée avec sa famille et ses médecins. De plus, Noureddin Bongo Valentin, l’un des fils du président sortant, a été arrêté.

Ce groupe de militaires a ainsi déclaré sur la chaîne Gabon 24 l’annulation des résultats des élections générales qui avaient donné la victoire à Ali Bongo. Ils ont également annoncé la dissolution des institutions gabonaises et la fin du régime en place.

Cette nouvelle a suscité de vives réactions à l’intérieur du pays et à l’étranger. Les partisans du président Bongo ont exprimé leur mécontentement face à cette prise de pouvoir par la force. De nombreux pays, dont la France, ont condamné ce coup d’État et appelé au respect de l’ordre constitutionnel.

La situation politique au Gabon est désormais incertaine, avec la mise en place de ce comité de transition. Les prochains jours seront cruciaux pour déterminer l’avenir du pays et la légitimité du nouveau pouvoir en place. Les appels à la retenue et au dialogue se multiplient, dans l’espoir de trouver une solution pacifique à cette crise politique.

Dans l’attente de développements supplémentaires, la population gabonaise s’inquiète de l’instabilité et de l’incertitude qui règnent actuellement dans leur pays. Les regards sont tournés vers la communauté internationale, qui jouera un rôle crucial dans la résolution de cette crise et le rétablissement de l’ordre démocratique au Gabon.

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