Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a pris une décision de grande importance en accordant une grâce à Ahmed Douma, une figure de l’opposition en Egypte, ont annoncé plusieurs avocats ce samedi 19 août.
Ahmed Douma, qui est considéré comme une figure clé de la « révolution » de 2011 en Egypte, était en prison depuis 2013, où il purgeait une peine de quinze ans pour des accusations de violences commises lors de manifestations.
Cette décision de grâce présidentielle est une nouvelle qui a été accueillie avec surprise et soulagement par de nombreux défenseurs des droits humains en Egypte. Tarek Elawady, avocat membre du comité des grâces présidentielles, a confirmé qu’Ahmed Douma avait bénéficié de cette grâce présidentielle. De son côté, Khaled Ali, un avocat des droits humains, a exprimé son attente de voir Ahmed Douma sortir de prison, en se filmant devant l’établissement pénitentiaire.
Cette décision de grâce présidentielle pour Ahmed Douma soulève toutefois des interrogations sur les raisons qui ont poussé le président égyptien à prendre cette mesure. Certains y voient une volonté de réconciliation avec les opposants politiques, tandis que d’autres la considèrent comme une tentative de calmer les tensions sociales qui persistent en Egypte depuis la révolution de 2011.
Quoi qu’il en soit, la libération d’Ahmed Douma est un événement majeur dans le paysage politique égyptien. En tant que figure emblématique de la « révolution », son emprisonnement était devenu un symbole de la répression exercée par le gouvernement égyptien envers les voix dissidentes. Sa libération pourrait donc être perçue comme un signe de changement politique, bien que cela reste à confirmer.
