Selon une étude menée par Santé publique France à l’automne dernier, le “Covid long” a touché 4% des adultes en France métropolitaine, soit 2,06 millions de personnes âgées de plus de 18 ans. Une petite proportion (1,2%) déclare être fortement gênée dans ses activités quotidiennes.
L’étude a été réalisée entre septembre et novembre 2022 auprès de la population adulte française via téléphone puis internet pour évaluer la situation après les grandes vagues de circulation des variants Omicron du SARS-CoV-2 qui ont largement touché la population française.
L’étude révèle que sur les Français adultes interrogés, 8% présentaient les critères d’un Covid long s’ils avaient été infectés il y a au moins trois mois. La prévalence était deux fois plus élevée chez les femmes (10,2%) que chez les hommes (5,3%). Près d’un tiers d’entre elles (31%) étaient atteintes depuis plus d’un an.
Les symptômes comprennent fatigue, toux, essoufflement, fièvre intermittente, perte du goût ou de l’odorat et dépression persistant pendant au moins deux mois et ayant un impact sur la vie quotidienne.
En juillet dernier, une première étude avait montré que 4% des Français adultes et 30% de ceux ayant été contaminés par le Covid disaient souffrir de troubles de Covid long. Malgré la stabilisation de la prévalence fin 2022 selon Santé publique France,”la surveillance du Covid long reste toujours fortement requise dans les mois à venir”. Cette affection est immédiatement imposée parmi les affections chroniques les plus fréquentes.
L’étude reprend la définition de l’OMS pour caractériser le Covid long. Les symptômes ne peuvent s’expliquer par d’autres diagnostics et ont un impact sur la vie quotidienne. Santé publique France souligne que cette étude permet d’évaluer la situation après les grandes vagues de circulation des variants Omicron du SARS-CoV-2 qui se sont succédées en 2022 et ont largement touché la population française.
En conclusion, malgré une stabilisation de la prévalence fin 2022, Santé publique France estime que “la surveillance du Covid long reste toujours fortement requise dans les mois à venir”. Cette affection est immédiatement imposée parmi les affections chroniques les plus fréquentes.