La ville de Valence en Espagne a lancé aujourd’hui l’expérience pilote pour analyser l’impact de la semaine de travail de quatre jours sur la vie des citoyens. Les sources municipales expliquent que l’objectif est « d’élaborer une étude pendant un mois et d’utiliser les conclusions pour rédiger un rapport à portée européenne et internationale qui évalue l’impact de son application et les conséquences en termes de loisirs, mobilité, économie et santé des personnes ».
La période d’essai aura lieu au cours des 4 prochaines semaines en profitant, entre le 10 avril et le 7 mai, de quatre lundis fériés. L’initiative vise selon le maire Joan Ribó à avoir « une ville agréable, saine, qui prend soin des gens. Nous voulons que les gens travaillent pour vivre, pas qu’ils vivent pour travailler », précise-t-il.
Avec cette initiative, Valence rejoint d’autres expériences similaires menées en Lituanie, Royaume-Uni, Nouvelle-Zélande, Allemagne, Suède, Islande, Portugal ou Japon. La mairie a lancé une campagne citoyenne sur différents supports avec le slogan “Travailler différemment. Vivre mieux. Valence met cela à l’épreuve” afin de sensibiliser les habitants à cette question.
Pour sa part, le conseiller municipal à l’innovation Carlos Galiana a souligné que pour l’évaluation qu’ils réaliseront depuis Las Naves par le biais d’interviews aléatoires : “il est essentiel de connaître les évaluations des citoyens, comment la semaine de travail de quatre jours affecte leur vie, s’ils ont plus de temps pour concilier, plus de temps pour faire du sport, se divertir ou déconnecter ou s’ils utilisent davantage ou moins leur voiture“.
Cette initiative est une première en Espagne et pourrait avoir un impact important sur le monde du travail. Les résultats seront publiés en juillet prochain.